Mille éclats de toi, Mille éclats de joie



Je sais, je devrais partir puisque je ne peux pas faire semblant et vivre de faux fuyants, les faux semblants et les non dits qui touchent. Il ne faut pas que tu me touches.

Je ne dois pas te laisser me toucher, sinon j'accepterai tout de toi. Même l'inacceptable. Et je ne quitterai ni ton lit, ni ton odeur, ni ton étrange folie, je ferai corps avec tes peurs. Contre elles.
J'aurai seuelement envie que tu me fasses l'amour, que tu me fasses la vie. Je te raconterai ce que je deviens par toi, avec toi, contre toi. Et une fois de plus je m'embrouillerai car je te sais si attentif, si sensible, et dans le fond si horrifié.

Tout ce que mes mots ne parviennent pas à t'exprimer, mes caresses essaient de te le faire comprendre. Mais les mots , comme les baisers ne sont que des colliers de promesses qui enchaînent et tu le sais. Et tu refuses de te laisser prendre là ou tu te crois si fort, si détaché. Alors tu jongles. Comme un funambule sans filet de sauvetage car toute une partie de toi a besoin de moi.

Mais continuons, mon Amour, continuons. Ton corps est si chaud , si lourd, si envahissant contre le mien et je tremble d ete savoir là car je n'ai plus la sensation du mien. Un refuge. Mon refuge dans le rempart de tes bras qui me protgègent de tout et et tous.. sauf de toi.

Parfois je rêve de me fondre en toi, renaître à ta chair, différente, moi qui ai souvent voulu être une autre pour cacher le fait que je ne pouvais aimer personne et surtout pas moi même.

Je me trouve là, irradiée, heureuse, calme, pleurant souvent. Mais si je pleure c'est parce que tu ne m'as pas laissé la possibilité de vivre autre chose que cette situation à laquelle rien dans ma vie ne m'avait préparée. Je ne parviens plus à reprendre mon souffle. Puis je vois tes yeux, ton sourire d'aurore et tout s'éclaire.

Je devrais partir ou du moins accepter de me taire. Mais je ne peux pas. J'ai trop d'amour en moi pour toi pour ruser
Je veux être à toi toute entière avec mes joies, mes rires, mes larmes, mes baisers pour toi
Il faut que tu soies là pour recevoir tout cet amour en moi qui me brûle. Que tu m'aimes ? C'est secondaire. Le Temps fera son oeuvre pour moi. Et pour le moment, la profondeur de nos sentiments n'est pas à remettre en cause. Je dois laisser le temps au temps. Difficile car je n'ai rien épuisé du poème de toi qui s'inscrit en moi chaque jour, de ces mille éclts de toi que je reçois comme mille éclats de joie.

Si tu es une mouette, alors je serai ton rocher. Mais tu hésites, danse la valse des hésitations: " coeur occupé sonne pas libre", joue aux abonnés absents, au fier macho des mers du Nord. Car tu doutes de tout, de tous et surtout de toi. Et ceci t'enlève tout espoir, toute velleité de rebéllion même si nager à contre courant t'épuise, fais de toi un Coeur en hiver saignat et gélé. Tous ces doutes, ce besoin de contrôler et cette faiblesse en toi t'empêchent de vivre et de ressentir.

Moi je t'aime envers et contre toi en dépit de ton côté sombre et dans le fond ceci m'apporte toutes les certitudes. Je sais ou je veux aller, même si parfois les lignes sont mal écrites et que mes yeux me font souffrir. Quand on sait cela on vit. Vivre c'est avoir réalisé la moitié incomplète de soi. L'hiver n'a plus de place, tout frôle, glisse comme un courant d'air libre. Libre comme l'Amour & l'Amant doivent l'être.
Ma puissance et mon impuissance sont égales. Il dépend de l'Amour d'être forte, heureuse & sereine, il dépend de toi d'être fragile, rejetée & malheureuse.

La vie est un roman dont nous écrivons les chapitres avec ses arrivées, ses naissances, ses moments heureux, ses coups de gueule,et sa ponctuation. Car dans le fond un départ c'est comme une ponctuation. A celui qui reste de deviner ce que cela cache . Est-ce un point final ? Si c'est un point virgule, le gommage ets encore possible. Si c'est un point d'interrogation il faut y répondre de tout son coeur.

Je vouais seulement te dire qu'on oublie la peine comme on se créee le bonheur. En aimant. Tout simplement. Tout simplement. Laisse toi aller !
Mais m'aimes-tu assez pour dépasser tes peurs, et tes " à priori" ? Sinon plaise à Dieu que le jour ou tu iras tes yeux se posent à jamais et pour toujours sur moi.